RSS
RSS
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  MembresMembres  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

Well... hello there! | ft. Jennifer
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
avatar

Invité
Invité


Sam 29 Juil - 23:40
Well... hello there!
ft Jennifer Walters
Finissant enfin par se garer, Brian coupa le contact, avant de vérifier une dernière fois l'heure du rendez-vous sur son téléphone. Attrapant son sac, il sortit de la voiture, claqua la portière, avant de grimper sur le trottoir, verrouillant au passage sa voiture. Le britannique se dirigea d'un pas tranquille vers l'endroit ou il devait se rendre, ne se pressant pas plus que nécessaire puisqu'il était encore bien en avance. Ça l'emmerdait franchement de devoir venir ici, mais il n'avait pas trop le choix. Un crétin de civil avait décidé de porter plainte contre lui parce qu'il avait été un peu malmené par Brian alors que ce dernier intervenait sur une prise d'otages. Bon, le jumeau Braddock était bien d'accord pour admettre qu'il l'avait peut-être poussé au sol un peu plus fort que nécessaire, mais c'était ça ou le pauvre malheureux se serait prit une balle en pleine poitrine, ce qui était carrément moins sympathique qu'une entorse au poignet. Brian savait depuis longtemps que des gens pouvaient être totalement débiles, surtout lorsqu'on le comparait au génie qu'il était, mais là on atteignait vraiment des sommets en matière de connerie. Mais bon, il faisait bon gré mal gré, et avait décidé de prendre un avocat histoire de régler ça le plus rapidement possible et de se débarrasser de ça une bonne fois pour toutes.
Arrivant enfin devant l'entrée du cabinet, il ouvrit la porte du bâtiment, avant de grimper jusqu'à l'étage ou se trouvait les bureaux. Un collègue à lui lui avait conseillé ce cabinet, et il était donc venu pour prendre un rendez-vous quelques jours plus tôt. Il avait rencontré un des deux associés, qui après avoir rapidement étudié son cas l'avait rapidement dirigé vers un de ses collègues. Poussant la porte du cabinet Nelson & Murdock, il se dirigea vers la secrétaire, avant de s'annoncer « Brian Braddock, j'ai un rendez-vous à 15h. J'suis un peu en avance. » Bon, il n'avait que dix minutes d'avance, mais si ses parents lui avaient bien appris un truc, c'était l'importance de la ponctualité. Allant s'asseoir dans la salle d'attente, il sortit son téléphone de sa poche, s'occupant comme il pouvait en attendant que ça soit enfin à lui. Il avait rencontré le Nelson de Nelson & Murdock, alors il s'attendait à rencontrer l'autre associé du cabinet. Enfin c'est ce qu'il présumait, vu qu'on ne lui avait pas précisé qui allait s'occuper de son cas. Vu la taille des bureaux, ils ne devaient pas être que deux à bosser ici, et ils avaient l'air de tourner à plein régime, il suffisait de voir l'activité des employés du cabinet. Et puis bon, pour un dossier comme le sien, ils n'allaient pas rameuter tout le monde. C'était franchement loin d'être une grosse affaire, juste une banale plainte d'un type totalement idiot qui devait sûrement espérer se faire un peu de fric pour éviter que l'affaire n'aille jusqu'aux tribunaux. Mais c'était bien mal connaitre Brian si ce gars s'attendait à ce qu'il se contente de laisser filer et de se coucher sans rien faire pour se défendre. Il n'avait strictement rien à se reprocher, alors il n'allait clairement pas se laisser marcher dessus par un merdeux sans se laisser faire. Bon d'accord, il était riche et cracher un peu d'argent pour avoir la paix n'allait clairement pas mettre ses comptes en banque dans le rouge, mais il avait tout même sa fierté.
Finalement, quelqu'un vint le voir, avant de lui indiquer un des bureaux. Rangeant son téléphone, il se dirigea vers le bureau qu'on lui avait indiqué, avant de toquer à la porte. Il ouvrit la porte lorsqu'il entendit une voix féminine l'inviter à entrer, mais il s'arrêta d'un coup lorsque son regard se posa sur une personne qu'il ne s'attendait pas du tout à rencontrer ici « Jennifer? Qu'est-ce que tu... » Mais il ne finit pas sa question, parce que la réponse était visiblement plus qu'évidente. Si Jennifer était ici, c'était parce qu'elle bossait ici. Il savait que Jenn était avocate, mais c'était surtout Betsy qui connaissait la brune assise derrière le bureau en face de lui. Il connaissait la jeune femme, mais il était moins proche d'elle que sa jumelle. Et la dernière fois qu'il l'avait vue remontait à la quarantaine, quand il passait ses journées à bosser sur un remède pour ceux qui étaient infectés. Et Jennifer faisait justement partie de ces fameux infectés. Rentrant dans le bureau, il ferma la porte derrière-lui, avant de passer sa main dans ses cheveux « J'en connais une qui a oublié de me dire que tu bossais ici. Et si j'avais su j'aurais ramené du café et des donuts. » Bon, comme il n'avait pas jugé nécessaire de mettre Betsy au courant de ses petits problèmes, sa jumelle ne risquait pas de pouvoir prévenir Brian qu'il risquait de croiser Jenn en venant ici. Il s'assit dans un des fauteuils, sans se gêner pour se mettre à l'aise « Alors je suppose que c'est toi qui va t'occuper de mon p'tit problème? »
(c) sweet.lips
Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité
Invité


Mar 1 Aoû - 18:27
Well... hella there


En m’étirant, je regarde la pile de dossier que Franklin a sympathiquement déposé sur mon bureau y a quelques temps. Certains sont déjà traités et seulement à rangé mais je sais que dedans se trouve quelques dossiers dont je dois m’occuper. Je grimace avec une soudaine envie de rentrer chez moi et trainer en pyjama toute la journée. Envie qui passa rapidement parce que je ne voulais pas réellement faire cela. C’était plus comme une idée qui passe par la tête avant qu’on se dise que c’était la pire qui nous venait en tête. Chez moi, en l’absence de Amadeus, je tournais en rond depuis que j’étais sortie de la quarantaine. Quoique, déjà avant la sortie de quarantaine, je tournais vite en rond chez moi. Je jetais un coup d’œil à ma montre. Vu l’heure qu’il était, je risquais pas de trouver Betsy à la salle de sport si je m’échappais non plus. Du coup… pas de pyjama toute la journée et pas de sport pour le moment. Je me repenchais sur mes dossiers, attrapant celui du dessus, quand Karen passa la porte de mon bureau. Oui ? Je ne redressais pas la tête mais je n’ouvrais pas non plus le dossier que j’avais sous les yeux, essayant de décrypter la micro écriture de Franklin sur le post-it. Saleté, il écrivait comme un cochon le Foggy quand il me laissait des mots. Je le soupçonnais même d’en faire exprès. Au moins quand c’était Matthew, il le faisait lisiblement de me refiler un dossier. C’était « tu es plus qualifiée » mais je n’arrivais pas à lire la suite. Ton séduisant rendez-vous de 15h est là. Mon rendez-vous de 15 est… et mais j’ai pas de rendez-vous avec les clients aujourd’hui. Sauf si… pourquoi il y a noté la date d’aujourd’hui suivi de 15h sur le post-it de Foggy ? Ca m’apprendra à pas regarder directement les dossiers qu’il me transmet. Il a l’air comment ? En dehors de séduisant. Tout en disant cela je me lève, retirant donc mes jambes de sous mes fesses, pour défroisser ma jupe et rechausser mes talons. Ponctuel. Poli. Je pense que c’est pas un client qui posera problème. Je me penche sur le bureau pour ouvrir le dossier et lire les premières lignes. Plainte suite à une blessure. D’accord. Je regarde Karen. Je suis présentable ? Ce qui n’était pas évident après avoir passer la moitié de la journée assisse par terre comme j’aimais bien le faire. Parce qu’il est séduisant ? Je lève les yeux au ciel. Venant de Karen j’aurais du m’y attendre. Parce que je suis avocate. Tu me fatigues. Je rigole de bon cœur tout de même. Depuis le temps que nous travaillons toutes les deux ici, nous avions une sorte d’amitié qui faisait que ces remarques m’amusaient. Aller, ramène du café aussi s’il te plait ! Je la laisse sortir de la pièce en attrapant le post-it de Foggy. J’arrive à déchiffrer le mot SHIELD. C’est pour ça qu’il me l’envoie. Pas bête, j’étais pas à me première affaire qui impliquait le SHIELD, en défense ou en accusation. J’entends toquer à la porte, savourant le fait de pouvoir maintenant entendre ce genre de son étouffé. Entrez ! Je contourne mon bureau pour aller accueillir la personne qui passe la porte. Je ne sais pas si j’ai vu son visage en premier ou si c’est sa voix, surprise, qui m’informa de qui venait de rentrer dans mon bureau mais je me stoppais aussi net en ouvrant de grands yeux surpris. Brian ? Je… Qu’est-… Une légère panique s’empare de moi alors que l’image de Betsy allongée sur un lit d’hôpital se rappelle à moi. Inspire Jennifer, ce n’est pas ça. Betsy va bien et Brian n’est pas là pour ça. Ce n’était pas comme si je savais ce que cela voulait dire de toute manière. Mais ma raison n’était pas revenue pour autant. La quarantaine. Il y avait un problème lié à ça ? Je clignais des paupières me rappelant ce que j’avais eu le temps de lire sur le dossier et le post-it de Foggy, ce n’était pas ça. Je sens le rouge me monter aux joues, remarquant qu’il semble aussi surpris que moi. Je souris, bien que ce soit plus proche de la grimace quand il fait remarqué que Betsy, je devine que c’est elle, a oublié de le prévenir que je travaille ici. Je reste néanmoins sans bouger, remarquant que la porte s’est fermée. Je suis… un peu mal à l’aise, je dois le reconnaitre. Je ne sais pas quoi dire. Qu’est-ce que Brian Braddock fait dans mon bureau ? Je suis partagée entre l’inquiétude et l’envie de le voir liée à ce qui c’était passé à l’alpha house et l’envie de faire l’autruche et d’ignorer ce qui était arrivée. Et le fait de savoir que je n’étais pas bien sure de ce que je devais dire. Je reviens à moi en l’entendant me poser une question. Toujours aussi rouge, j’esquisse un sourire. Il faut croire que oui. Je retourne m’asseoir à mon bureau. Pour ce qui est du café, Karen va en ramener mais je crains que cet entretient manquera cruellement de donuts… Je les ai mangé ce midi. A quel moment mon addiction à la caféine et au sucre était parvenue aux oreilles de Brian ? Aucune idée mais je soupçonnais Betsy d’en être la coupable. Je… Comment vas-tu ? Je tente de maintenir une voix normale. En dehors de ce « petit problème » dont tu vas tout m’expliquer parce que je n’avais pas eu le temps de lire ton dossier avant… Je grimace doucement, changeant de sujet sans même avoir eu la réponse à la question qui me préoccupait le plus, pour marquer que c’était pas vraiment mon habitude d’accueillir un client sans savoir pour quelles raisons il se trouvait dans mon bureau.
Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité
Invité


Mar 15 Aoû - 17:23
Well... hello there!
ft Jennifer Walters
Brian avait encore du mal à croire qu'il se retrouvait face à Jennifer. Non pas que c'était une mauvaise chose puisqu'il s'entendait relativement bien avec l'avocate, mais sur tous les avocats qui pouvaient bosser dans ce cabinet ou même sur l'île toute entière, il avait fallu qu'il tombe sur Jenn. Comme quoi, le monde était quand même sacrément petit des fois. Certains auraient pu parler de destin, mais le britannique n'était pas du genre à croire à ce genre de conneries bons pour les hippies. En tout cas, Jennifer semblait tout aussi surprise de le voir débarquer ici. Visiblement, l'information avait du se perdre en chemin, ou alors on avait oublié de lui donner le nom de son futur client. Les joies de l'administration étaient visiblement les mêmes partout il fallait croire. Mais visiblement, la brune semblait ne pas trop apprécier ce genre d'oublis, surtout quand elle se retrouvait totalement désemparée devant un client. Après, elle avait quand même de la chance, parce qu'elle connaissait Brian, donc ce dernier n'était sûrement pas aussi pointilleux que pouvait l'être un client lambda.
Alors qu'il s'installait un peu mieux sur son siège, Jennifer lui demanda comment il allait. Franchement, il ne savait pas trop quoi répondre à ça. Depuis la  fin de la quarantaine, on ne pouvait pas vraiment dire que la situation était géniale pour lui. Entre ses problèmes au boulot, le départ de Meggan pour une mission à l'étranger dont il ne connaissait ni les enjeux ni la durée et qui avait provoqué la fin de leur couple, ça n'était pas vraiment la joie. Sans oublier ces espèces de visions qu'il avait eu à l'Alpha House et qui continuaient de le turlupiner. Si il était persuadé que la seconde était le fruit des produits chimiques qu'il avait inhalé, il n'arrivait pas à se sortir la première de la tête. Voir Betsy dans un lit d'hôpital, les sentiments qu'il avait éprouvé à ce moment-là... tout ça lui avait paru bien trop réel pour être une simple hallucination. Il n'avait pourtant pas le moindre souvenirs d'avoir déjà vu Betsy finir dans un état aussi grave après une de ses missions, même si le boulot qu'elle faisait était loin d'être de tout repos et qu'il était fréquent qu'elle finisse par faire un tour par l'aile médicale du SHIELD. Mais alors qu'il allait répondre à la question de Jennifer, cette dernière ne lui laissa pas le temps de le faire, embrayant aussitôt sur ce qui pouvait l'amener ici, lui avouant presque avec gêne qu'elle n'était pas au courant de ce qui pouvait avoir conduit Brian jusqu'à son bureau. Et puis elle devait sûrement préférer entendre tout ça sortir de la bouche du blond plutôt que de lire ça sur une vulgaire feuille de papier. Le jumeau Braddock commençait à avoir l'habitude de raconter tout ça à force, entre les types des affaires internes à qui il avait déjà raconté sa version des faits encore et encore et le collègue de Jenn « Bah, c'est pas non plus gravissime. Juste un espèce de crétin qui essaye de me coller un procès au cul pour usage abusif de la force ou brutalité policière, une connerie dans le genre. » Alors qu'il allait poursuivre, la porte du bureau de Jenn s'ouvrit, et la dénommée Karen leur apporta les fameux cafés non-accompagnés de donuts, et Brian la remercia avant d'attraper sa tasse alors que l'assistante s'éclipsait. Il en but une brève gorgée, avant de continuer « Ce mec essaye de m'attaquer en justice parce qu'il a fini avec une attelle au poignet au lieu d'une balle dans la poitrine. Il a sûrement du voir sur Google que j'ai un compte en banque bien rempli et se dire que j'allais allonger la monnaie histoire d'être débarrassé de ça vite fait. Autant dire qu'il a misé sur le mauvais cheval. » Attrapant son sac, il fouilla rapidement dedans, avant d'en sortir une pochette, qu'il tendit à Jenn « J'ai réussit à t'avoir une copie de mon rapport de mission, et comme c'était franchement pas une mission sensible, le SHIELD devrait pas trop rechigner à te filer ce dont tu pourrais avoir besoin. » En effet, son boulot à lui était loin d'être celui qui était le plus sujet au sceau du secret défense. Régler des prises d'otages, c'était loin d'être une question de sécurité nationale. Ça arrivait évidemment qu'il soit obligé d'aider des collègues qui bossaient sur des missions bien plus sensibles, mais ça n'était pas systématique.
Portant à nouveau sa tasse à ses lèvres, il but à nouveau une gorgée de café, avant de reposer sa tasse devant lui « Et pour répondre à ta question d'avant, ça peut aller. C'est pas non  plus la forme olympique, mais avec toutes les merdes qui arrivent ces derniers temps, le gens commencent à devenir un peu dingues, et ça fait de plus en plus de boulot. » Brian fit une brève pause, avant d'ajouter « Et toi alors, comment ça va? T'as l'air d'avoir retrouvé une audition normale à ce que je vois. » En effet, lorsqu'il l'avait vue à l'Alpha House, Jennifer souffrait d'un sérieux problème de surdité à cause de ce qu'il s'était passé durant la prise d'otages au Pegasus, mais tout ça semblait être derrière elle à présent.
(c) sweet.lips
Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité
Invité


Mar 29 Aoû - 17:37
Well... hella there


Cette fois je devais bien avouer que je ne l’avais pas vu venir. Au sens figuré comme au sens propre pour le coup. Parce que je ne me serais pas doutée que je recevrais Brian comme client aujourd’hui, entre autre parce que j’avais pas suffisamment fait mon travail il fallait l’avouer. Et au sens propre vu que j’étais enfermée dans mon bureau. Alors sur je voyais pas les gens arriver mais au moins j’étais pas dérangée et ils ne me voyaient pas assise en tailleur ou par terre, ce qui était plutôt pas mal. J’étais un peu gênée, je ne savais pas où me mettre. J’étais pas contente de m’être faite surprendre à pas avoir fait correctement mon travail parce que j’aurais du savoir qu’il venait et j’aurais du savoir pourquoi il venait surtout. Et j’étais gênée parce que… c’était Brian. Et j’étais gênée qu’il remarque que j’étais gênée parce que j’étais certaine qu’il l’avait remarqué même s’il ne disait rien à ce sujet. Je… c’était assez pitoyable. Je pouvais pas continuer à me targuer d’être une des avocats de Genosha qui faisait peur à ses collègues par mon nombre de procès gagnés et… être comme ça le reste du temps. Et pourtant, je continuais. Je savais bien que j’avais déjà du rougir à peu près quinze fois depuis l’entrée de l’anglais dans mon bureau. Je me reprends rapidement, parlant de café et de l’absence de donuts, alors que je me demande comment il sait pour le café et les donuts. Mais disons que ma belle assurance se décompose bien vite. Parce qu’il y a quelques secondes de silence et que je cède à cette putain d’impulsion de demander à Brian comment il va. En soit… cela n’a rien de surprenant. Ce n’était pas comme si on ne se connaissait pas. Ce n’était pas comme si j’étais très amie avec sa sœur. Ce n’était pas comme si c’était la plus simple des politesses de demander à quelqu’un comment il va. Mais c’était pas seulement ça. C’était aussi lui demander pour la première fois depuis que j’avais vu ce qu’il voyait sans savoir ce que c’était. C’était lui demander pour la première fois depuis qu’on avait quitté l’alpha house et que j’étais passée par sa sœur jumelle pour avoir des nouvelles. Bref, c’était tout à fait parfait pour me refaire rougir. Sans vraiment lui laisser le temps de me répondre, alors que la réponse m’intéressait réellement, je change de sujet en lui parlant de pourquoi il était venu. J’attrape en tâtonnant une feuille et un stylo pour prendre des notes. Je savais que je trouverais surement tout ce qu’il fallait dans le dossier que m’avait passé Franklin mais je préférais prendre mes propres notes. Pas gravissime ? J’espérais bien. Je souris en l’entendant râler. C’était… habituel d’entendre les gens râler quand je leur posais ce genre de question et cela avait quelque chose de rassurant de voir que Brian faisait comme tout le monde. Je fais signe à Karen quand elle ouvre la porte. J’attrape la tasse de café qu’elle me tend. Merci. Elle repart rapidement et je hausse un sourcil, surprise de ne pas avoir de petites remarques comme elle savait faire. Je bois une gorgée avant de rattraper mon stylo et de noter les informations que Brien me fournit. Attaquer en justice un agent du SHIELD qui t’a évité de te prendre une balle ? Je lève les yeux au ciel en entendant cela. Il faut croire que les gens n’ont que cela à faire. Je tends la main pour attraper la pochette qu’il me tend. Je hoche la tête tout en ouvrant le dossier pour y jeter un coup d’œil et récupérer entre autre la date de la mission. Je l’annote en haut de ma propre feuille. Merci. Ca devrait m’aider. Et du coup, je contacterais le SHIELD si besoin. Je note un ou deux autres trucs pendant qu’il boit du café comme le nom de son département. Histoire de savoir qui contacter. Je le vois poser sa tasse de café et j’attrape la mienne. Sauf que ce que je n’avais pas prévu c’est qu’il finisse par me répondre à ma question que j’avais moi-même noyer dans la conversation. Je manque de recracher mon café que j’avais difficilement derrière. Je fronce les sourcils en l’entendant répondre. Pas la forme olympienne. Peut être que finalement mon inquiétude n’était pas si injustifiée. Peut être que finalement, j’étais pas… si stupide pour le coup. Je l’écoute. Est-ce pas la super forme seulement à cause du travail supplémentaire ou ? Ou lui aussi il dort moins bien depuis l’évènement à l’alpha house. Puis il parlait de toutes ces merdes aussi et je ne savais pas vraiment ce qu’il comptait dedans. Toutefois, avant que je me décide sur ce que j’allais répondre, il me retourna la question. Je souris. Oui. Pas tout à fait complète l’audition mais je peux participer à une conversation c’est déjà très bien. Et j’ai pu reprendre mon rythme de vie donc… Je hausse les épaules en souriant et rougissant. Je ne parle pas de la fatigue qu’il me reste, surtout depuis que j’ai repris le sport avec sa sœur. Je ne parle pas des cauchemars ou de l’inquiétude globale que je me traine depuis tout cela. Ca servait à rien et… pourquoi aurais-je dit ça à Brian ? Je hésite un peu avant de reprendre. Tu as dit « toutes ces merdes »… il s’est passé quelque chose de particulier ? Je… je veux dire en dehors de ce que… de l’alpha house. Du Pegasus aussi avant. De tous les problèmes qui avaient du en découler pour les agents du SHIELD. Puis l’information monte à mon cerveau. Je bafouille en rougissant. Tu n’… Je… Tu n’a pas à répondre si c’était… indiscret ? Je grimace légèrement. Je peux tout à fait te poser pleins de questions dont je trouverais la réponse là dedans, dis je en tapotant son rapport de mission, Ou des questions évidentes comme : tu veux plaider non coupable ? Je souris visiblement gêner. Je devrais apprendre à tourner trois fois la langue dans ma bouche avant de parler. Si à sa sœur, je n’aurais pas hésité une seule seconde avant de poser ce genre de question, je n’étais pas proche de Brian à ce point ? Du moins je n’en savais rien et je ne savais pas comment il allait réagir. J’aurais bien voulu qu’il choisisse les questions inutiles ou de me répondre honnête. Tout ce qui n’impliquerait pas de rendre cela encore plus… étrange que ça pouvait déjà l’être. Pourquoi est-ce que je ne lui disais pas simplement que je m’inquiétais pour lui après ce qui s’était passé à l’alpha house ? Bonne question à laquelle je n’avais pas la réponse.
Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité
Invité


Ven 8 Sep - 10:45
Well... hello there!
ft Jennifer Walters
Brian hocha la tête en souriant lorsque Jennifer répondit à sa question, heureux d'apprendre qu'elle avait retrouvé une audition presque normale et par la même occasion une vie normale. Il avait bien vu à quel point tout ça avait pu être dur pour elle lorsqu'elle était enfermée à l'Alpha House, alors voir qu'elle avait pu reprendre sa petite vie plus ou moins tranquille d'avocate était une bonne chose. Il avait lui-même déjà eu le droit à quelques explosions au cours de sa carrière, et même si il n'avait jamais perdu l'audition plus de quelques minutes à chaque fois, il savait à quel point ça pouvait être déplaisant. Quand on était un être humain avec des oreilles qui fonctionnaient normalement depuis la naissance, se retrouvé soudain privé d'un sens aussi important que l'ouïe... c'était franchement pas une expérience qu'il avait hâte de renouveler. Il ne doutait pas que ceux qui étaient sourds depuis longtemps devaient s'en sortir à merveille, mais il était très content de ses deux oreilles tout à fait fonctionnelles.
Face à lui, Jenn lui demanda ce qui pouvait bien le tracasser, mais avant même que le britannique n'ait eu le temps d'envisager ce qu'il pourrait bien lui répondre, la jeune femme s'excusa du caractère un peu intime de sa question, avant d'embrayer immédiatement sur le boulot. Même si le blond se retenait de le faire devant elle, le comportement de Jennifer le faisait doucement rigoler. À croire qu'elle avait peur de lui demander la moindre chose personnelle et préférait se réfugier derrière le boulot pour ne pas avoir l'air de trop... s'intéresser à lui? Bon, il pouvait la comprendre vu qu'il était un peu un mordu de boulot lui aussi, mais... n'étaient-ils pas censés être amis? Bon, peut-être pas des amis aussi proches que Jenn pouvait l'être avec Betsy, mais quand même. Il ne fallait pas qu'elle prenne peur dès qu'elle abordait une question qui s'éloignait de ce qui pouvait bien l’amener ici. Attrapant à nouveau sa tasse, il en but une gorgée, avant de faire claquer sa langue « Tu me pose vraiment la question? Bien sûr que je veux plaider non coupable. En plus, à ce qu'on raconte, t'es une vraie tigresse dans une salle d'audience... et ça me dérangerait pas de te voir le bouffer tout cru si jamais on va jusqu'au procès. » Il ponctua sa dernière remarque d'un clin d’œil, avant de sourire. Il avait entendu ce qui se disait sur Jenn dans les tribunaux, comme quoi elle n'était pas du genre à prendre de gants ou à mâcher ses mots, et qu'il valait mieux serrer les fesses quand on se retrouvait face à elle. Alors Brian aurait donné cher pour avoir la chance de la voir à l’œuvre, surtout si c'était pour démonter l'espèce de crétin qui essayait de lui soutirer du pognon.
S'installant un peu plus confortablement sur sa chaise, Brian reposa sa tasse, avant de regarder à nouveau l'avocate « Tu sais, pour une avocate je te trouve quand même bien réticente à poser des questions indiscrètes. C'est pas censé être le boulot d'un avocat? » Retrouvant son sérieux, il réfléchit quelques instants à ce qu'il pouvait bien lui dire pour répondre à sa question indiscrète, ou plutôt comment il pouvait le lui dire. Il n'avait pas beaucoup parlé de sa rupture parce que... hé ben quand on fréquentait une collègue, ce genre de choses se voyaient bien vite. Surtout quand la collègue en question partait à Pétaouchnok pour une mission dont presque personne ne savait rien. Il l'avait bien dit à Betsy, mais sa jumelle... c'était sa jumelle, donc les choses étaient différentes entre eux « Disons pour faire bref que je suis à nouveau en concurrence avec Tony Stark pour le titre du célibataire le plus riche, sexy et intelligent de l'année. Meg est partie à cause du boulot. Je sais pas où, je sais pas pourquoi, mais elle m'a fait comprendre que c'était le genre de mission qui va prendre très, très longtemps. » Il fit une brève pause, avant d'ajouter « Et comme tu dis, y a tout ce qui s'est passé à l'Alpha House. Et au Pegasus aussi avant ça. Désolé si ça fait remonter des souvenirs que tu préfèrerais oublier... » Parler de tout ça devant Jenn n'était pas forcément la meilleure chose à faire. Après tout, elle avait pas mal morflé ces derniers mois, et même si elle n'était pas la seule, elle avait vécu son lot de trucs traumatisants dans ces deux endroits. Des trucs dont elle n'avait pas forcément très envie de parler, ou même de se souvenir...
(c) sweet.lips
Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité
Invité


Lun 11 Sep - 19:45
Well... hella there


Y a des choses comme cela que l’on ne contrôle pas. Je ne contrôle pas vraiment ce qui sort de ma bouche. On aurait pu croire que si. Je veux dire avocate, avec une certaine réputation et tout. Et c’était vrai qu’en tant qu’avocate vraiment, je contrôlais tout ce que je disais. Mais quand on sortait du cadre du boulot… j’étais très vite soit un moulin à parole soit typiquement la nana qui va dire ce qu’elle ne devrait pas dire. Et là avec Brian j’avais vaguement l’impression de dire des choses que je ne devrais pas dire. Je ne savais pas bien pourquoi d’ailleurs. Brian était un ami, et un ami de longue date. Alors pourquoi est-ce que je paniquais comme une gamine quand je me retrouvais à lui poser des questions dont la réponse m’intéressait réellement ? Ce n’était pas parce que je les posais par politesse alors que j’en avais rien à faire, ce que je maîtrisais à la perfection comme méthode. Non je crois que le problème c’était que justement j’accordais de l’importance à ce qu’il me répondrait sans trop savoir les tenants et aboutissants. Enfin si Brian était mon ami et c’était pour cela que sa réponse était importante. Mais… mais pourquoi est-ce que c’était pas aussi simple que quand c’était sa soeur à qui je posais des questions ? Cette partie là j’étais pas encore bien sure de savoir. Et c’était pour cela que j’enchainais directement en lui disant qu’il n’était pas obligé de répondre et en continuant sur des sujets qui n’avaient rien à voir avec ma question précédente mais tout à voir avec la raison de sa présence ici. Je captais néanmoins un mouvement musculaire au tour de la bouche qui m’informa qu’il réprimait un sourire. Au moins, ça devait pas le contrarier que je pose la question alors. C’était à mon tour de réprimait un sourire mais je ne réussis pas, lâchant un léger et rapide rire quand il répondit à ma question, scandalisé que j’ose demander s’il plaidait non coupable. Un énorme sourire se posa sur mes lèvres quand il continua, expliquant qu’il avait bien envie de me voir dans un tribunal, de voir en vrai ce qu’on lui racontait. Et pour une fois, je ne rougissais pas. Que c’était plaisant d’entendre ce genre de chose ! Et comme ça concernait le taff, je me sentais pas l’envie de rougir. Jusqu’à ce qu’il me fasse un clin d’oeil, là c’est automatique je rougis. Je ne doutais pas de la réponse mais je me devais de vérifier. Je griffonne sa réponse sur un bout de papier. Une tigresse je sais pas… mais disons que c’est l’idée. Par contre, je les mange pas tout cru. J’ai une meilleure alimentation que ça. La défaite rend l’avocat amer. Je souriais, contente de mon jeu de mot tout à fait… nul, soyons honnête. Ca valait presque le fameux “avocado in law” de Foggy qui avait définitivement jamais appris l’espagnol. Je regardais Brian s’appuyer dans le fauteuil, attendant qu’il ajoute quelque chose et… mon dieu, j’allais pas être déçue du voyage avec lui en client, ça c’était certain. J’ouvrais la bouche une première fois, une seconde et… chier, ça se voyait tant que ça que j’étais mal à l’aise ? c’était totalement la honte. Bordel, Jennifer, ce n’est que Brian, que le frère de Betsy. Oui mais justement c’était Brian, c’était le frère de Betsy, c’était tout ce qui était arrivé à l’alpha house et que je réprimais depuis. Tsss. Non Monsieur le boulot d’avocat c’est de défendre, pas de poser les questions indiscrètes ! Et… tu es… toi et ça n’a pas vraiment de rapport avec ce pourquoi tu es mon client. Tu es un ami, c’était pas si dur à dire pourtant non ? Mais par contre, c’était totalement pas ce pourquoi il venait. Surement pour cela que ça me mettait vaguement mal à l’aise. Non d’accord, c’était pas pour ça. Je me cachais derrière ma tasse de café, bien qu’elle soit pas si grande que ça. Il m’explique alors. Je souris doucement, amicalement. Meggan était partie ? Vraiment ? Ca c’était… inattendu oui. J’étais désolée pour… Non en fait j’étais pas désolée et c’était tout à fait culpabilisant de pas être désolé. Après tout, Brian était un ami, je devrais être désolée non ? Et je connaissais pas beaucoup Meggan mais je savais que c’était une fille sympa, que Betsy appréciait et je me fiais plus à son avis là dessus qu’à l’avis de Brian qui étant avec, enfin plus maintenant, devait forcément avoir un avis biaisé. Aujourd’hui, j’étais définitivement une amie pourrie. Et une amie pourrie qui a soudainement du mal à déglutir, manque de recracher son café quand Brian se met à parler de l’alpha house. OK quelle mouche l’a piqué ? On évitait soigneusement le sujet à chaque fois qu’on se voyait, même encore à l’alpha house. C’était… comme si on parlait de tout sauf de ça, sauf que moi j’avais envie d’en parler. Alors, ok il disait pas grand chose mais je m’y étais pas attendu. Non ça va, t’inquiète pas pour moi. Le problème des souvenirs du Pegasus c’était les souvenirs qu’ils faisaient remonter, pas les souvenirs en eux même. Je suis désolé pour toi et Meggan. Ce qui était faux mais j’allais pas dire que c’était faux, je me sentais assez mal de pas me sentir désolé comme cela. Plus intelligent et plus riche, je peux pas juger mais pour le plus sexy, tu devrais pas avoir de mal à battre Tony Stark. Je souris, rieuse, et visiblement pas consciente de ce que je venais de dire sinon je me serais auto étouffée avec ma respiration et j’aurais rougi couleur rouge brique. Mais je suis sûre qu’il doit y avoir un certain nombre de femmes volontaires pour m'empêcher de concourir à ce titre. Une certitude. Sans même parler du côté intelligent et super riche, qui devait en attirer un nombre aussi. Bref, tout ça pour formuler que Brian était quelqu’un d’adorable, le genre qui devait laisser une traînée de coeurs brisés sans même s’en rendre compte. Et le fait qu’il soit beau ne gâchait rien. Mais… ca va aller toi ? Je veux dire après l’alpha house, t’aurais peut être préféré… plus de calme. Même si au moins, l’occupation ça m’empêchait de trop y penser. Et en même temps, l’absence de Meggan devait lui donner trop de temps pour penser.
 
Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité
Invité


Jeu 14 Sep - 22:05
Well... hello there!
ft Jennifer Walters
Face à Jenn, Brian ne put s'empêcher de remarquer la réaction de cette dernière lorsqu'il aborda brièvement le sujet de l'Alpha House et du Pegasus. Ça avait été très subtil, mais quand on bossait dans la section qui avait le plus souvent à devoir gérer des preneurs d'otages, il avait finit par apprendre les bases du langage corporel. Il arrivait donc à voir que le sujet avait provoqué quelque-chose chez elle. Pas très étonnant vu à quel point la prise d'otages dans le petit café avait été bordélique. Il n'avait pas été là-bas ce soir-là, trop occupé à l'autre bout de l'île, mais il connaissait des gens qui y étaient. Hunter, Betsy, Cameron, Jenn et d'autres encore. Tous ceux qui étaient intervenus ce soir-là pour régler la prise d'otages lui avaient raconté à quel point tout ça avait été un merdier sans nom du début jusqu'à la fin. Plus particulièrement à la fin pour être honnête... et pour être honnête, l'Alpha House n'avait pas été beaucoup mieux. Des mois à trimer comme des dingues pour essayer de trouver un moyen de contrer le truc qui transformait des gens parfaitement normaux en pantins d'HYDRA. Dans le fond, Brian n'était pas mécontent que ce qu'il avait pu faire et ce qui s'était passé là-bas soit classé confidentiel, parce qu'il n'avait pas vraiment envie d'en parler. Mais Jenn avait du bien plus en baver que lui quand il y réfléchissait, vu qu'elle n'avait été épargnée ni pendant l'attaque, ni pendant qu'on tentait de la « guérir ». Il n'était pas sûr qu'elle soit franche quand elle disait qu'il ne fallait pas s'inquiéter pour elle, mais Brian était réticent à l'idée de remuer le couteau dans la plaie.
Le britannique accepta d'un hochement de tête la compassion de Jenn par rapport au départ de Meggan, même si il commençait à être lassé de voir tout le monde lui présenter ses excuses. Ce qui était fait était fait, il ne pouvait rien changer. Alors la seule chose qu'il pouvait faire, c'était encore de tourner la page et de passer à autre-chose. L'agent du SHIELD accueillit avec un petit sourire, mais manqua de s'étouffer avec son café quand Jenn laissa échapper plus ou moins consciemment qu'elle le trouvait plus sexy que Tony Stark. Est-ce... est-ce qu'il avait bien entendu, ou c'était son imagination parfois trop prolifique qui s'emballait un peu trop? Bon, il savait bien qu'il était quelqu'un qu'on pouvait aisément qualifier de beau gosse, mais l'entendre sortir de la bouche de Jenn, c'était... pas pareil. Il laissa échapper un bref ricanement lorsque l'avocate sous-entendit qu'il devait avoir du succès auprès des femmes, et se passa une main dans les cheveux « Bah tu vois... si je sortais plus souvent des locaux du SHIELD ou de chez moi, je pourrais avoir du succès auprès des filles. Mais le fait est que je suis loin d'être aussi médiatique que certaines personnalités du coin... » Contrairement à tous les grands noms de Genosha, il ne passait pas le plus clair de son temps libre à courir les galas, les œuvres de charités ou encore les nightclubs pour s'afficher devant les paparazzis. Même dans la communauté scientifique, il n'avait pas publié de papiers depuis des années, puisque la plupart des projets sur lesquels il avait bossé étaient classé secrets. Mais l'anonymat ne le dérangeait clairement pas.
Brian retrouva son sérieux quand Jenn aborda à nouveau la question de l'Alpha House, et l'agent du SHIELD laissa le silence s'éterniser alors qu'il passait sa main dans sa barbe naissante. Oui, un peu de calme ne lui aurait pas fait trop de mal, mais ce derniers mois, le calme semblait être un luxe qui était interdit à un sacré paquet de monde. Sa vie professionnelle n'était vraiment pas de tout repos, et sa vie personnelle... hé bien ces dernières semaines, ça n'était pas vraiment la joie. Mais au moins, le britannique n'avait pas le temps de penser à ce qui avait bien pu se passer à l'Alpha House. Parce que même maintenant, il n'arrivait toujours pas à comprendre ce qui avait bien pu leur arriver, et ça avait le don de le frustrer. Et donc de l'énerver « Je t'avoue que j'ai jamais été très doué pour rester au calme. J'ai toujours trop de trucs en tête. Mais c'est pas plus mal dans certaines... circonstances. » Pour éviter de penser à des choses auxquelles on ne voulait pas penser entre autres. Un psy lui dirait sûrement que ça n'était pas bon de refouler tout ça, mais... c'était ça ou finir par devenir barge à essayer de trouver la solution. Mais Jenn... il se sentait coupable de lui imposer de repenser à ça, mais elle avait vécu ce qu'il avait vécu. Il ne pouvait et ne voulait pas en parler à Betsy, mais à Jenn...  aussi bizarre que ça puisse paraître, pour le coup il avait plus confiance en elle qu'en sa propre jumelle « Ce qu'il s'est passé là-bas... même maintenant j'arrive pas à comprendre ce qu'il s'est passé et ça me fout le boules. Et je parle pas de ce qui vous avait tous transformé en petits pantins fidèles et obéissants. » Il tournait autour du pot, mais sans pour autant aborder le fameux sujet. Portant sa tasse à ses lèvres, Brian vida ce qu'il restait dedans, avant de soupirer « Je suppose que toi aussi t'as vu des... choses? » Voila, l'abcès était crevé. Pas forcément pour son plus grand plaisir, mais il ne pouvait pas non plus garder ça pour lui. Et peut-être que Jennifer pouvait l'aider à y voir un peu plus clair.
(c) sweet.lips
Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité
Invité


Lun 18 Sep - 13:59
Well... hella there


Inconsciente de ce que je venais de dire, et heureusement parce que ma réaction n’aurait probablement pas arrangée mon cas, je remarquais que Brian semblait avoir avalé son café de travers sans me douter que j’en étais la raison. pas plus que je remarquais ma langue qui ripé sous un mot, une sorte de lapsus que je n’aurais probablement pas assumé. Sans savoir à quel point je le pensais ce lapsus. Non, je me contentais de charrier mon amis en lui disant, en toute honnêteté, que je doutais qu’il reste bien longtemps célibataire. Et quand aux filles qui lui courraient après, j’en étais assez sure. Mais il n’en semblait pas aussi certain que moi. Pourquoi en étais-je certaine déjà ? Hum, n’y pense pas trop Jennifer. Je riais de bon coeur. Quand tu dis ça, j’ai l’impression d’entendre ma mère quand elle me fait la morale. “Tu passes trop de temps au travail, c’est pas comme ça que tu trouveras quelqu’un.” Je lève les yeux au ciel, oubliant de préciser que Peggy ou Betsy pouvaient elles aussi me tenir ce genre de discours de temps en temps. Disons que quand c’était ma mère, bien que cela me saoulait passablement, je trouvais encore ça rigolo. Quand c’était les deux autres, je me sentais un peu comme un cas désespérée et anormale. Donc… j’allais pas en parler devant Brian. Nope, je préférais tout à fait le charrier, sans faire attention aux différentes teintes qui me montaient aux joues. Mais je pense franchement que tu devrais pouvoir trouver des volontaires au SHIELD aussi. Après c’est pas dit qu’elles te plaisent. Après tout je connaissais pas spécialement les goûts de Brian en matière de femme. Je supposais que le fait qu’elle soit au SHIELD devait pas le gêner, puisque Meggan y était. Mais j’en savais pas plus que cela. Et… si une partie de moi avait envie de savoir, je crois que j’étais quand même mieux à l'ignorer. Et c’était pour écouter cette partie que je changeais de sujet, lui demandant s’il aurait pas préféré rester un peu plus au calme. Et son calme face à ma question me fit presque grimacer. Je me retenais, laissant mes yeux fixer cette main qui passait dans cette barbe qui inexistante. Lentement j’attrapais ma tasse que je portais à mes lèvres pour en finir le café. Je savais à quoi était probablement du ce silence. Ce n’était pas parce que je lui demandais s’il aurait voulu du calme. C’était l’alpha house qui popait et repopait dans cette conversation sans que je ne puisse l’empêcher. Si bien que je soupirais doucement quand il reprit la conversation sur l’autre sujet, celui du calme. Je souris, partageant son point de vue sur la question. J’ai toujours détesté rester au calme ou plutôt sans occupation. Surement pour cela que je passe autant de temps ici. Que je dormais ici même de temps en temps. Après je tentais de limiter cela depuis l’alpha house, sentant bien que mon corps avait besoin d’un repas, un vrai. Surtout après avoir repris le sport. Toutefois, le repis à propos du sujet qui fache fut de courte durée parce qu’à peine Brian eu-t-il commencé sa phrase que je sus ce dont il parlait. Je sentis mes épaules se raidir et je me forcais à respirer doucement. J’entendais à nouveau les cris, les miens avec ma voix d’ado, ceux de mon père paniqué ce jour là, celui de Brian dans cet espèce de souvenir, les miens encore d’une voix plus grave hurlant le prénom de mon cousin. J’inspire calmement. Brian a raison d’une certaine manière. Moi aussi j’ai les boules de ne pas comprendre, les boules que lui comprenne pas parce qu’il avait plus de chance que moi de le faire. Et moi aussi, j’étais contente qu’on fiche enfin une bonne fois pour toute le sujet sur le tapis, même s’il en l’avait pas dit ainsi et que je le dirais pas ainsi. Pour être un pantin fidèle et obéissant, encore fallait-il être conscient. Je me souviens pas de grand chose après l’explosion. Mais je suis pas certaine que ce soit spécialement la réponse qu’il attend. Je passe une main dans mes cheveux, contrariée d’une certaine manière. J’avais l’impression que la situation m’échappait, aujourd’hui comme ce jour là. J’étais pas du genre à apprécier ne pas contrôler la situation. Oui… je… j’ai vu des choses aussi. J’évite soigneusement le regard de Brian. Je me souviens de sa détresse, si grande si envahissante. C’était… comme un souvenir. Quelque chose que je sais que c’est arrivé même si… Pourquoi était-ce si compliqué à expliquer ? Parce que c’était pas du premier dont je voulais lui parler. Et après c’était… un souvenir mais pas le mien. Je soupirais, regardais Brian sans trop le vouloir. Il avait l’air préoccupé, surement comme moi. Comme si je vivais le souvenir de quelqu’un d’autre. Pas le mien… le tien. Ca au moins c’était dit. Je détournais le regard, pas capable de soutenir celui de Brian. Je n’avais pas vraiment plus d’informations à lui donner. Je savais que c’était son souvenir, je le savais depuis l’instant même où j’étais sortie de cette léthargie à l’alpha house. Et si je n’avais pas su, je n’aurais pas vraiment eu du mal à m’en rendre compte. Je me mordais la lèvre. Depuis que c’était arrivé, j’hésitais entre l’éviter ou le confronter, j’avais un comportement assez… inhabituel. Au moins maintenant, je n’avais plus trop le choix, même si je n’étais pas certaine que l’inhabituel soit qu’à cause de cela.

Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité
Invité


Lun 16 Oct - 20:51
Well... hello there!
ft Jennifer Walters
Brian n'aimait pas ça. Il n'aimait pas cette discussion qu'il avait avec Jennifer, mais... il n'avait pas vraiment d'autres choix. Il ne connaissait personne d'autre avec qui il pouvait parler de ce genre de choses sans qu'on risque de le prendre pour un cinglé. Mais Jenn... Jenn avait vécu la même chose que lui, elle savait de quoi il parlait, parce qu'elle avait subit la même chose. Ensemble, ils pourraient peut-être réussir à trouver un semblant de réponses aux dizaines de questions qui devaient grouiller dans leurs têtes, et réussir à comprendre ce qu'ils avaient pu voir. Quoi qu'ils aient pu voir. Face à lui, l'avocate lui confirma qu'ils avaient bien vécu la même expérience, et visiblement, Jenn semblait tout aussi emballée que lui à l'idée d'aborder ce sujet. Ce qui n'était pas vraiment étonnant, vu qu'elle devait être autant dans le flou que lui. Et la connaissant, ça devait la faire enrager au moins autant que ça pouvait foutre le blond en rogne. En tant qu'avocate, elle était sûrement du genre à apprécier d'avoir tous les éléments d'un problème en main pour pouvoir le régler au mieux. Sauf que là... ils comprenaient seulement pourquoi c'était arrivé, mais pour ce qui était de comprendre comment c'était arrivé... pourquoi est-ce qu'ils avaient vu ces choses? Pourquoi ces visions en particulier et pas d'autres? Pourquoi n'avoir vu que ce qu'une autre personne avait vu et pas ce que toutes les personnes contaminées par cette saloperie avaient pu voir? Il y avait beaucoup trop de questions, et ils avaient à peine de quoi répondre à une poignée d'entre elles. Réponses qui soulevaient souvent bien plus de questions qu'elles n'en résolvaient.
Le britannique releva la tête lorsque Jennifer parla de son impression par rapport à ces visions, comme si il s'agissait plutôt de... souvenirs. Brian avait du mal à l'admettre, mais ce qu'il avait vu avait l'air bien trop réel, bien trop intense pour qu'il s'agisse de simple hallucinations. Toute cette colère, toute cette peur qu'il avait pu ressentir en voyant Betsy dans ce lit d'hôpital. Mais d'un autre côté, il n'arrivait clairement pas à se souvenir d'une fois ou sa jumelle avait pu se retrouver dans un état aussi grave. Certes, il avait déjà eu à plusieurs reprises la joie immense de devoir aller à l'hôpital parce que sa sœur avait été blessée au cours d'une mission, mais jamais au point qu'il ait l’irrésistible envie de tuer le responsable de tout ça, de lui faire subir ce qu'il avait pu faire subir à sa précieuse sœur jumelle. En tout cas, pour le moment, ce que lui racontait Jenn coïncidait avec ce que lui-même avait vécu. Le fait que tout ça paraissait bien trop réel pour sortir de nulle part, le fait qu'ils avaient chacun vu quelque-chose qui les concernait avant de voir quelque-chose qui semblait appartenir à une autre personne « Ouais, dans la forme c'est la même chose que... attends qu'est-ce que tu viens de dire? » S'étrangla Brian en réalisant ce que la brune venait de lui confesser. Elle... elle avait vu son souvenir? Merde. Juste... merde. Il se doutait bien que quelqu'un devait sûrement avoir vu la même chose que ce que lui avait vu, mais il ne se serait jamais douté qu'il puisse s'agir de Jennifer. Même si en y repensant... il fallait avouer que ça pouvait expliquer son comportement un peu étrange depuis qu'elle était sortie de l'Alpha House. Il se doutait bien que ce qu'elle avait vécu devait la turlupiner, mais le blond ne s'imaginait pas qu'il puisse être la raison même du désarroi de Jenn.
Se levant, Brian se passa les mains dans les cheveux, avant de pousser un profond souvenir « Je... je pense pas avoir vu ton souvenir, mais... pourquoi tu m'as rien dit plus tôt? » Il posait la question, mais il connaissait déjà la réponse. Parce qu'elle aurait eu l'air d'une dingue, parce que tout ça paraissait être trop bizarre pour être vrai, parce que ça aurait ravivé de mauvais souvenirs auxquels ni l'un ni l'autre ne voulaient penser. Se retenant de faire les cent pas dans le bureau, Brian regarda vers la brune, et son regard s'ancra dans celui de son ami « J'ai rien dit à Betsy. À propos de... ça. Je suppose que vu sa tendance à essayer de ma tirer les vers du nez sur ce qu'il s'est passé à l'Alpha House, tu lui a rien dit non plus. J'aimerais que ça reste comme ça... tu comprends pourquoi. » Il n'aimait pas cacher des choses à sa jumelle, mais cette fois... c'était différent. Tant qu'il ne comprendrait pas ce qui avait bien pu lui arriver, il préférait encore que le moins de personnes possibles soient au courant « Je... je vais pas te mentir, je sais pas ce que j'ai vu. D'aussi loin que je me souvienne, j'ai jamais vu Betsy dans un état pareil. J'arrive pas à expliquer ça et... je sais pas, j'ai jamais cru à toutes ces histoires sur les émergés, mais si c'était ce qui nous est arrivé? » Tout ça allait vraiment finir par le rendre totalement dingue. Mais maintenant qu'il y repensait, il ne pouvait nier qu'il avait parfois des impressions de déjà-vu qui sortaient de nulle part, ou ces rêves étranges qu'il lui arrivait de faire. Il avait toujours mit ça sur le compte de ses responsabilités, du boulot ou de n'importe quel autre problème qui pouvait lui arriver, mais... et si c'était autre-chose? Quelque-chose qu'il ne pouvait ni comprendre ni expliquer? Portant sa main à son visage, il se gratta la barbe, essayant en vain de faire le tri dans le chaos de ses pensées, avant de lancer « Et... et toi? Ce que t'as vu, c'était si... horrible? » Les souvenirs qu'il avait vu n'étaient carrément pas des plus plaisants, et il se doutait que celui que Jenn avait du voir n'était pas beaucoup plus joyeux.
(c) sweet.lips
Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité
Invité


Ven 17 Nov - 19:39
Well... hello there


Tout d’un coup je n’aimais vraiment pas la situation. J’étais pas bien à l’aise en présence de Brian, ou même en son absence si ça le concernait, depuis les évènements de l’alpha house. J’explique même pas comment je m’étais sentie mal quand Betsy m’avait demandé pourquoi je lui demandais à elle des nouvelles de Brian plutôt que d’aller les prendre moi-même. Donc je n’aimais pas cette situation là. Et surement que celle dans laquelle je venais de me fourrer sans trop même m’en rendre compte, et qui découlait finalement logiquement de la précédente, allait mettre fin à la dit situation que je n’aimais pas. Sauf que voilà, je n’aimais pas celle-ci non plus. Je sentis mon ventre se nouer quand je prononcer le mot alpha house et encore plus quand l’anglais me demanda si j’avais vécu la même chose que lui, si j’avais aussi eu ce que je nommais alors souvenir. Mais ce n’était pas un souvenir. Tout en étant bien trop réel pour être simplement un rêve. Et de ce que j’en savais ça ne ressemblait pas non plus à ce que l’on vivait quand on était défoncé. C’était compliqué et je sentais bien que mes explications ne révélaient pas réellement ce que je voulais dire. C’était frustrant. Je perdais mes mots. Etait-ce la situation, le sujet de discussion ou la présence de Brian ? J’en savais rien, surement un peu des trois. Je reconnaissais aussi que tout était un peu plus dur depuis l’alpha house parce que je n’arrivais à me débarrasser de la fatigue que je ressentais, qui n’avait rien de physique. J’avais tellement de mal à trouver mes mots que quand ça sortait ce n’était pas vraiment de la manière voulue. Parce que probablement que je n’aurais pas dit les choses comme cela à Brian sinon. Je n’aurais pas simplement dit que c’était son souvenir. Même si finalement c’était la seule chose à faire de lui dire. Je me mordais les lèvres, attendant qu’il réagisse ce qui prit tout de même quelques secondes. Je reconnaissais bien là le scientifique, tellement occupé à théoriser sur ce que l’on venait de faire qu’il ne captait pas tout de suite la dernière information. Ca avait quelque chose de franchement craquant. Puis il comprit. Je l’entendis à sa phrase pas finie avant cette question, comme restée bloquée dans sa gorge. J’avais toujours les yeux détournés, fixant mes mains mais je hochais la tête. Je soupirais, passais une main dans mes cheveux. Qu’est-ce que je pouvais bien dire de plus que cela ? Qu’est-ce qui aurait pu être différent ? Pourquoi j’avais le cœur qui battait à cent à l’heure ? Il n’avait pas vu mon souvenir ? Cela avait quelque chose de rassurant. Je relevais la tête quand il me demanda pourquoi j’avais rien dis. Je me retenais de rire, trop mal à l’aise et toute rouge pour ça. Je… je savais pas quoi dire. Et je n’avais pas envie qu’il me prenne pour une folle. Ce qui n’aurait pas été super étonnant. Même si je savais que je n’étais pas la seule à avoir expérimenté ça. Il me dit qu’il n’a rien dit à Betsy et cette fois ci je souris. Bien entendu qu’il n’a rien dit à Betsy. Comme je n’ai rien dit à Bruce ou Amadeus sur ce que j’avais vu. Comme je n’ai rien dit non plus à Betsy sur ce souvenir qui n’était pas le mien. Je n’ai rien dit et je ne comptais pas le faire… juste, je… J’inspire un coup, faisant une pause avant de peser le pour et le contre. Je lui ai dit que je m’inquiétais pour toi. Je ne suis pas sure que ça plaise à Brian que j’ai fait cela mais au moins maintenant il savait. Surement que ce que j’avais dit n’avait pas spécialement calmé sa sœur dans l’envie de savoir ce qui c’était passé à l’alpha house. Moi je pouvais l’éviter parce que je la voyais surtout pour le sport et qu’on pouvait ne pas en parler du coup. Je l’écoute m’expliquer qu’il ne sait pas ce qui c’est passé. Ca me rassure pas. C’est lui le scientifique. C’est lui qui devrait pouvoir expliquer cela. Mais la fin me fait sourire. Je trouve pas ça illogique d’associer cet évènement et les émergés mais… ce qu’on a expérimenter correspond pas tellement à ce que j’avais entendu. Ni à ce que j’ai vu au Pegasus. Du coup, est-ce que c’est ça ou autre chose ? Ou les deux sont liés ? Je sais plus trop quoi en penser. Je hausse les épaules. Je comprends riens aux explications scientifiques mais je sais quelque chose : ce que j’ai vu au Pegasus c’était pas une fuite de gaz ou autre. Ce qui s’est passé à la quarantaine correspond pas à seulement être « high ». Et pas mal d’histoire d’émergés implique aussi des histoires de souvenir et… Bordel, ça me prenait la tête. Je grimaçais quand il me demanda ce que j’avais vu. Je fermais les yeux, contrôlant ma soudaine envie de pleurer. Ce que j’avais vu… Je… Ils essayaient de tuer Bruce. Et je n’arrivais pas à les stopper. Je savais que ce homme, étrange et vert et géant, était Bruce. C’était une certitude qui me prenait aux tripes. Mon regard se pose quelques secondes sur mes mains. Je te crois quand tu dis que tu te souviens pas avoir vu Betsy dans cet état. Je crois que je me souviendrais si… si je… Je sais même pas comment expliquer. Il se passait un truc avec mes mains, mes bras. Et ma vision, j’avais comme un voile vert devant les yeux. Et… et… Je m’arrête sentant bien que je n’étais pas bien loin du moment où j’allais craquer. J’inspirais doucement. Je devais me calmer. Je veux juste être certaine que ça n’arrivera jamais à Bruce ou Betsy. Je savais pas comment je pourrais tenir le coup s’il arrivait une des deux choses que j’avais vu. J’étais pas un putain de super héro. J’étais que Jennifer. Et j’étais pas solide à ce point. Comment ?... Je comprend pas ce qui s’est passé Brian.
Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité
Invité


Dim 28 Jan - 23:45
Well... hello there!
ft Jennifer Walters
Brian n'aimait pas vraiment la conversation qu'il était en train d'avoir, mais en toute franchise, ça lui faisait du bien d'en parler à quelqu'un. Et surtout d'en parler à quelqu'un qui avait vécu la même chose que lui, qui pouvait comprendre ce qu'il avait pu traverser et ressentir. Même si la britannique ne voulait guère l'admettre, ça lui avait pesé de mentir à sa sœur, à Meg ou à tout son entourage dès qu'ils posaient des questions sur ce qui avait bien pu se passer à l'Alpha House. Au moins, avec Jenn il pouvait mettre tout ça sur la table. Il pouvait en parler librement, et enfin se soulager d'un poids qui commençait à peser bien lourd sur ses épaules. Il voulait sûrement comprendre ce qui était arrivé au moins tout autant que Jennifer, et comme disait le bon vieil adage, l'union fait la force. C'était bien plus simple de trouver la solution à un problème avec deux cerveaux au lieu d'un, quand bien même le cerveau en question était celui d'un génie. Même si Brian était un brillant scientifique qui avait l'avantage certain d'être à la fois touche à tout et autodidacte, Jennifer avait une approche des choses et une façon de raisonner qui différaient sensiblement des siennes, et un point de vue différent sur un problème pouvait aider à trouver la solution. Non, pour le coup Brian ne rechignerait pas à un peu d'aide pour éclaircir ce mystère, surtout que ce dernier s'avérait particulièrement épineux.
Restant silencieux, Brian écouta son amie lui raconter ce qu'elle avait vue, et il vit sans mal que cette vision l'avait bouleversée, et que ça l'affectait toujours autant. En même temps, si ce qu'elle avait pu voir était aussi tragique que ce que Brian avait vu, ça n'était pas très étonnant que ça lui remue les tripes à ce point. Même Brian, qui se targuait pourtant d'être un type pour le moins costaud, plein de confiance en soi et tout le tralala voyait ses nuits pour le moins perturbées à cause de la vision qu'il avait eu de Betsy. Jenn tenait à son cousin au moins autant que Brian pouvait tenir à sa jumelle, et il savait que l'un comme l'autre ne pourraient supporter que ce qu'ils avaient vu puisse arriver « Ne t'inquiète pas, tout ça... ça n'arrivera pas. Crois-moi, Betsy est bien trop têtue pour finir dans un état pareil, et Bruce... ton cousin ne ferait pas de mal à une mouche. Alors à moins qu'il ait trouvé comment changer le plomb en or, je doute que quelqu'un puisse essayer de le tuer. » Il essayait d'être aussi réconfortant que possible, mais la vérité c'est qu'il avait du mal à croire à ce qu'il racontait. Il se voulait optimiste, confiant et un brin blagueur comme à son habitude, mais il ne cessait d'être hanté par l'image de sa sœur gisant dans un lit d'hôpital, plus morte que vive. Mais il n'avait pas le droit de flancher. Pas alors que Jenn était au plus mal et qu'elle avait clairement besoin de quelqu'un sur qui s'appuyer. Quelqu'un à qui elle pouvait parler de tout ça sans qu'on la prenne pour une folle.
Sentant que son amie était sur le point de craquer, Brian se leva de son fauteuil, avant de contourner le bureau. S'asseyant sur le bord de ce dernier, juste à côté de Jennifer, avant de poser une main sur son épaule « On finira bien par trouver. Ça prendra sûrement du temps, mais on finira par comprendre ce qui a bien pu se passer. » Lui relevant doucement la tête, Brian la regarda droit dans les yeux, avant d'ajouter en souriant « Tu oublie que je suis un véritable génie. Bon d'accord, peut-être pas du niveau d'Albert Einstein, mais je me défend quand même plutôt bien. Et puis on est pas les seuls à avoir vécu un truc pareil. Doit bien y avoir quelqu'un qui a un semblant d'indice ou de piste. J'ai conservé mes notes de recherche sur ce qu'on étudiait à l'Alpha House... peut-être que si j'arrive à mettre la main sur les compte-rendus qui correspondent au jour de l'incident... » Il avait déjà l'esprit qui tournait à cent à l'heure, essayant de cataloguer tout ce dont il se souvenait et qui pouvait lui être utile « Tu pourrais essayer de contacter les autres scientifiques qui bossaient là-bas, pour voir si eux ont quelques idées sur la question. Je pourrais te donner leurs noms, j'ai même gardé contact avec certains d'entre eux.T'auras qu'à user de tes redoutables techniques d'avocate pour les faire parler. » Dire qu'à la base il était venu ici simplement pour une histoire de plainte abusive, voila qu'il était en train d’échafauder des plans pour essayer de comprendre ce qui avait bien pu leur arriver à l'Alpha House. Et qu'il impliquait Jennifer dans tout ça. Mais en même temps, il ne voulait pas la laisser de côté alors qu'elle était tout autant concernée que lui par cette histoire. Passant une énième fois sa main dans ses cheveux comme pour s'assurer qu'ils étaient toujours l'espèce de tignasse informe qu'il avait sur le sommet du crâne, son regard se perdit quelques instants dans le vide, mais il se ressaisit bien vite avant de regarder à nouveau l'avocate « Je vais voir ce que je peux faire de mon côté. Mais au risque de me répéter, on résoudra pas ça en un jour. Et j'ai intérêt à remettre la main sur les menus de mon resto chinois préféré, parce que je risque de passer plus d'un repas à bosser en mangeant dans des boites en carton... » Il laissa échapper un bref ricanement, mais retrouva bien vite une partie de son sérieux. Oh ça oui, il n'allait clairement pas avoir le luxe de prendre le temps de manger sain et équilibré si jamais il parvenait à avancer un peu dans l'épais brouillard qui entourait toute cette histoire de visions.
(c) sweet.lips
Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité
Invité


Mar 6 Mar - 16:10
Well... hello there


Parler de ce qui c’était passé à l’Alpha House était encore plus dur que ce que j’aurais cru. En fait… si je savais depuis le début que ça allait être compliqué. J’en avais pas vraiment parlé avec Pietro, ou d’autres mis en quarantaine. Parce qu’on avait discuté de ce qui c’était passé sans vraiment l’expliquer. Juste en disant qu’on avait pas aimé. Surement que ma surdité à l’époque avait pas facilité le discours. Mais j’en avais parlé avec personne depuis que j’étais sortie de quarantaine. Personne. Pas un mot. Pas une allusion… enfin si une allusion quand j’avais dit à Betsy que je m’inquiétais pour son frère. Et une autre allusion quand je m’inquiétais sans arrêt pour Bruce, lui disant que j’avais mes raisons. Mais c’était différent. Et maintenant j’en parlais avec Brian. C’était à la fois libérateur et compliqué. Mais c’était libérateur. Et je savais que j’avais besoin de le faire. Je le savais alors pourquoi s’en priver ? Surtout que moi, je savais très bien ce que lui avait vu la première fois. Alors je me devais bien de lui avouer mon propre secret. Et je vis dans ses yeux de la compréhension. Il comprenait l’inquiétude immense et irraisonnée que cela créait. Il comprenait vu qu’il avait la même pour sa soeur jumelle. Et je me doutais que mon inquiétude pour Bruce n’avait rien de comparable à cela. Et je me sentis soulagée, au milieu de ma gêne difficile à ignorer, de savoir qu’il comprenait. J’avais eu tellement peur d’en parler de tout cela, tant c’était étrange. Lui dire, voir qu’il comprenait. C’était un cadeau qu’il me faisait, sans le savoir. Ca n’arrivera pas ? Je doute qu’il y croit soi-même mais je l’écoute. Il a raison… Qui s’en prendrait à Bruce ? Un Bruce géant et tout vert, petit détail que j’avais omis de lui dire. Personne s’en prendrait à Bruce non ? Il faisait du mal… pas aux mouches, Brian avait raison. Il était trop doux pour que quelque chose lui arrive. Mais Betsy… Ta soeur a tout de même un don pour s’attirer des problèmes. Je ne lui parlais pas des combats de martial art, quand il y avait assez de règles pour qu’on appelle cela ainsi, auxquels elle participait et me faisait participer. Je gardais ça pour moi. Après tout, je savais aussi que finir dans cet état, ce que l’on avait vu et les combats de Betsy étaient deux choses différentes. Mais avec son travail, des ennuis et des ennemis je savais aussi qu’elle en avait. Et avoir des raisons rationnelles cette fois ci d’avoir peur, ou seulement de l’inquiétude, pour elle n’était pas vraiment ce dont j’avais besoin en ce moment. La peur n’évitait pas le danger. Je le savais très bien. C’était pour ça que, malgré ma timidité qui s'apparente pour beaucoup à de la peur, je n’avais pas peur de beaucoup de chose et que je vivais au jour le jour, profitant de ma vie autant que je le pouvais et comme je le voulais. Mais j’avais peur. Beaucoup plus que je ne l’aurais voulu. Tout cela me ramenait à trop de choses… Heureusement, je vis Brian contourner mon bureau, s’approcher. Il posa sa main sur mon épaule, se voulant rassurant et il l’était. Je lui souris quand il me releva la tête, me disant qu’on finirait. On finirait par savoir. Effectivement, je devais oublier qu’il était un génie entre deux. Il faut dire que je le connaissais pas ainsi. Je connaissais le frère de Betsy, l’ami… pas la personne qu’il était une fois plongé dans son univers de science et tout cela. Pourtant, dès qu’il commença à me parler de notes et autre, je retrouvais cette étincelle de passion pour ce qu’il faisait. Celle que je voyais dans les yeux de mon génie de cousin. Celle que je voyais parfois aussi dans les miens, quand je regardais le miroir au bon moment, et ce même si j’avais conscience d’être loin d’être aussi exceptionnelle qu’eux. Je posais doucement une main sur la sienne, sur mon épaule, me disant que ça allait le ramener à quelque chose que je pouvais comprendre. Il parle de contacter les autres scientifiques et je souris. Tout à fait dans mes cordes. De les trouver et de les faire parler. Mais bon, je vais éviter de les trainer au tribunal pour si peu… Même si la menace de le faire serait clairement avancé si certains d’entre eux voulaient pas trop parler. Je trouverais bien une illégalité dans quelque chose de leur vie. C’était assez facile en général. J’attrapais un carnet, un de ceux que j’utilisais pas pour les choses du bureau, pour pouvoir noter les noms si il me les donnait tout de suite. Mais il parla d’autre chose. Enfin non de la même chose. En me rappelant que les choses se feraient pas aujourd’hui. Je suis avocate. J’ai l’habitude des délais. Je sais qu’on aura pas de réponses tout de suite. Je savais aussi par mon métier que parfois on n’obtenait jamais de réponse. Je rigole quand il parle de retrouver le menu du resto chinois. J’imagine sans trop de mal Brian, au travail, entrain de manger et de lire ou rédiger un dossier. Disons que je savais très bien à quoi ressemblait ce genre de repas. Je connais, et suis connue, de tous les traiteurs et resto à emporter de l’île. On pourra faire ça tous les deux. Je me rendis pas compte sur le moment de la proposition. Après tout dans ma tête c’était dans le cadre de trouver ce qui c’était passé à l’Alpha House. Et j’avais l’habitude de manger tout en bossant avec les membres du cabinet alors je ne voyais pas le mal. Et faudra prévoir une sacré provision de café, ou autre truc à base de caféine. Je pense qu’on aura quelques nuits blanches d’ici d’avoir des réponses satisfaisantes à nos questions. Je rigolais. J’avais l’habitude de pas dormir ou peu. J’en déduis que t’es un habitué du repas au travail ? Accro au boulot au point d’y passer tes nuits ? Je me demandais à quel point nous nous ressemblions sur ce sujet ci.

Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas
Well... hello there! | ft. Jennifer
✦ There's no crying wolves now 'Cause the truth has settled in ✦
Page 1 sur 1
✦ ✦
 Sujets similaires
-
» You, me, netflix and gossip (Peggy&Jennifer)
» Jennifer | You Can (Not) Redo
» Jennifer - A new destiny
» Oops, sorry ! [Pv Connor et Jennifer]
» Jennifer - Play with me baby

House of M :: VOL. N°I :: RPs abandonnés-
Sauter vers: